Comme dans toutes les aires urbaines cotières où ayant le tourisme comme principale valeur de croissance, se pose la question de l'offre de logement. En effet Nice est exposé à un double problème. Tout d'abord la prépondérance de l'activité touristique et l'héliotropisme ont favorisé l'essor des résidences secondaires, des gites et autres chambres d'hôtes. Cet accaparement immobilier empêche les jeunes d'accéder à la propriété avec un prix au m2 plus cher de 440 euros par rapport à la moyenne nationale. Il s'agit donc d'une situation de blocage où l'offre à la vente et à la location diminue tandis que les résidences laissées vacantes durant l'hiver augmentent tous les ans. Il y a donc un paradoxe car si l'aire se veut porteuse d'innovation en attirant les jeunes, elle ne favorise ni leur implantation sur le long terme, ni leur renouvellement des générations car les logements de plus de 5 pièces sont rares et que les maisons ne constituent que 7% du parc immobilier.

A cela s'ajoute l'inégalité sociale. Le revenu par habitant est plus élevé que la moyenne nationale. Aussi les pouvoirs publics, historiquement de droite, n'ont jamais été contraints de suivre les normes en matière de construction et de part des HLM dans le parc immobilier (seuil obligatoire 20%). Même s'il ne s'agit que de la conséquence de la nécessaire image de marque, l'aire demeure de ce point de vue dans l'illégalité.

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